Signification et symbolisme du pendentif collier Phénix en bijoux

Quels pouvoir à le Phénix

Le trait le plus extraordinaire du Phénix est sa capacité à se reconstituer à partir de ses cendres. Tous les cinq cents ans, il est appelé à régénérer son énergie au moyen du feu. Pour cela, il recherche un lieu élevé, isolé et tranquille où ériger son nid, qu’il compose d’épices et de plantes aromatiques, puis s’y repose. C’est là que ses plumes s’embrasent, embrasant ainsi le nid.

Cet autodafé se poursuit pendant trois jours, ne laissant derrière lui qu’un tas de cendres tièdes. Des restes, surgit un Phénix renouvelé. En plus de cette impressionnante renaissance, il détient le pouvoir de pénétrer l’essence même du cœur humain et de distinguer les intentions malveillantes.

Les diverses racines et origine du Phénix

Le phénix, cet oiseau fabuleux, trace ses origines jusqu’à la mythologie grecque, bien qu’il soit représenté sous diverses formes dans de multiples traditions et mythologies à travers le monde. Par exemple, dans les récits persans, il est associé au Simurgh ou au Rokh, tandis que dans les légendes chinoises, il est comparé au Feng Huang. Les aborigènes d’Australie le connaissent sous le nom de l’Oiseau Minka et, chez les Amérindiens, il est parfois lié à l’Oiseau Tonnerre. L’antique Égypte le voyait comme un symbole du culte solaire, croyant qu’il venait d’Arabie.

La mythologie situe son apparition à Héliopolis, une cité égyptienne où le Benu, un oiseau semblable au héron et vénéré comme incarnation du dieu solaire Râ, est censé être le premier être à émerger de l’Océan primordial. Sa voix aurait marqué l’aube du temps, et depuis, il serait un guide pour les âmes vers l’au-delà, auprès d’Osiris.

Au cinquième siècle avant notre ère, Hérodote, depuis Héliopolis, fait mention du Benu sous le nom de phénix, qui en grec signifie « rouge », le décrivant comme un majestueux aigle aux plumes rouge et or, capable de vivre de cinq cents à plusieurs milliers d’années. La légende raconte qu’à l’approche de sa mort, le phénix construit un nid d’épices et d’encens pour s’immoler, renaissant ensuite de ses cendres, perpétuant ainsi un cycle de vie éternel.

Au fil des âges et des civilisations, le phénix est devenu un symbole multidimensionnel. Pour les Perses avec le Simurgh, pour les peuples arabes et indiens avec le Rokh, il incarne des valeurs similaires. Les Romains le voyaient comme un emblème de la force vitale éternelle de l’Empire, frappant même des monnaies à son effigie.

Au Moyen-Âge, il symbolisait le Christ ressuscité et, dans la tradition juive, il est l’oiseau qui, ayant refusé le fruit défendu, fut récompensé par l’immortalité. Au Japon, il est considéré comme l’esprit élémentaire du feu.

Dans toutes ces cultures et à travers les temps, le phénix demeure un puissant symbole de renaissance et d’immortalité, fascinant toujours autant par sa richesse symbolique et sa majesté.

Manifestation dans différentes traditions religieuses

Dans la Grèce antique, Hérodote a été le premier à nommer « phénix » l’oiseau égyptien sacré bénou, souvent comparé à un héron. Ce dernier était lié à la pierre benben du temple solaire d’Héliopolis, éclairé par les premières lumières du soleil et vu comme une manifestation terrestre des dieux Re et Osiris. Pour les auteurs romains tels qu’Ovide, Pline et Tacite, le phénix ne renaissait pas littéralement de ses cendres mais se régénérait à partir de ses dépouilles.

Martial et Stace interprétaient le phénix à travers le prisme des coutumes funéraires romaines de l’époque, centrées sur les bûchers. De plus, les monnaies impériales romaines, de Trajan à Constantin Ier, arboraient fréquemment l’image du phénix comme symbole de l’immortalité de l’Empire.

En judaïsme, un commentaire rabbinique sur la Genèse relate que, suite à la consommation du fruit interdit de l’arbre de la connaissance par Adam et Ève, tous les animaux firent de même, à l’exception d’un oiseau dénommé « Khôl », qui reçut en récompense l’immortalité. Selon la tradition, cet oiseau vit pendant mille ans avant de s’auto-immoler dans son nid, d’où il renaît ensuite à partir de l’œuf qu’il a laissé.

Cet article, rédigé et mis en page par Benoit Boucher, est protégé par copyright ©. Nous vous demandons pour toute réutilisation de veiller aussi à mentionner le nom de son auteur. De diriger aussi un lien retour vers la présente page. En vous remerciant pour le respect du travail qui vous est transmit.